Baragouinage en vrac
Ecrire... puisqu'il le faut.
Se dégorger pour éviter l'explosion
Se dégorger pour éviter la mort, ou tout du moins, suspendre l'agonie rien qu'un instant.
« Un pays communiste est un pays où il y a des ventilateurs » Amélie Nothomb
Décevant. Moche.
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que je me batte jusqu'à la mort ?
Que je devienne rouge tomate en plantant mon stylo dans mon cahier furieusement ?
Ben non.
On baisse la tête, on s'avoue vaincue et on laisse peu à peu cette réminiscence passée se laisser emporter au loin par le courant,
après tant d'autres...
« Je n'en étais qu'à mon deuxième jour et déjà cet amour troublait mon équilibre mental. En comparaison, la révolution copernicienne était une plaisanterie ». Amélie Nothomb
Exactement ! Et aux chiottes Descartes et sa dioptrique, Kant et sa raison pure !
Sentiment de se faire absorber, malaxer, digérer... en bref, de se faire doucement consommer
(putain de société !)
Au final :
disparaître.
Se fondre dans la masse organique pour alimenter un autre être que soit.
Mais non !!!!
Je veux "être" !! Qu'on laisse mon idiosyncrasie en paix !!
« L'important n'est pas d'avoir du génie. Il faut et il suffit que les autres le croient. »
Triste conclusion des relations humaines. Renoncer à l'hypocrisie, au spectacle mondain, social ?
Pourquoi ?
Mais surtout comment ? Dans quel but ?
Et ensuite, par quoi remplacer ce vide ?
Mettre à mort la méchanceté. Tuer cette tension qui me tord.
Mettre en boîte la motivation. Imposer dictatorialement un quota de sommeil.
Faire la peau aux kilos, mais aussi à cette saloperie d'obstination futile de l'apparence
(quel paradoxe !)
Synthétiquement ça donne : trop de choses à faire, à penser, à ne plus faire et à ne plus penser.
Conserver sous verre un trésor qui ne doit pas faner, au cas où la bête ne devrait pas se transformer en prince charmant (on sait à présent que les contes de fées n'existent pas et que même la pornographie a une histoire.)
Face à l'avenir et au monde établi, s'adresser avec « stupeurs et tremblements », et surtout, ne pas oublier que
"le divin est cet instant où l'ego laisse place au « moi » aimant et les doutes à la foi."
Enfin... il parait.