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La Corneille
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18 novembre 2006

Baragouinage en vrac

35

Ecrire... puisqu'il le faut.


Se dégorger pour éviter l'explosion
Se dégorger pour éviter la mort, ou tout du moins, suspendre l'agonie rien qu'un instant.

« Un pays communiste est un pays où il y a des ventilateurs » Amélie Nothomb

Décevant. Moche.
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que je me batte jusqu'à la mort ?
Que je devienne rouge tomate en plantant mon stylo dans mon cahier furieusement ?
Ben non.
On baisse la tête, on s'avoue vaincue et on laisse peu à peu cette réminiscence passée se laisser emporter au loin par le courant,

après tant d'autres...

« Je n'en étais qu'à mon deuxième jour et déjà cet amour troublait mon équilibre mental. En comparaison, la révolution copernicienne était une plaisanterie ». Amélie Nothomb

Exactement ! Et aux chiottes Descartes et sa dioptrique, Kant et sa raison pure !
Sentiment de se faire absorber, malaxer, digérer... en bref, de se faire doucement consommer

(putain de société !)

Au final :

disparaître.

Se fondre dans la masse organique pour alimenter un autre être que soit.

Mais non !!!!

Je veux "être" !! Qu'on laisse mon idiosyncrasie en paix !!

« L'important n'est pas d'avoir du génie. Il faut et il suffit que les autres le croient. »

Triste conclusion des relations humaines. Renoncer à l'hypocrisie, au spectacle mondain, social ?
Pourquoi ?
Mais surtout comment ? Dans quel but ?
Et ensuite, par quoi remplacer ce vide ?
Mettre à mort la méchanceté. Tuer cette tension qui me tord.
Mettre en boîte la motivation. Imposer dictatorialement un quota de sommeil.
Faire la peau aux kilos, mais aussi à cette saloperie d'obstination futile de l'apparence

(quel paradoxe !)

Synthétiquement ça donne : trop de choses à faire, à penser, à ne plus faire et à ne plus penser.
Conserver sous verre un trésor qui ne doit pas faner, au cas où la bête ne devrait pas se transformer en prince charmant (on sait à présent que les contes de fées n'existent pas et que même la pornographie a une histoire.)

Face à l'avenir et au monde établi, s'adresser avec « stupeurs et tremblements », et surtout, ne pas oublier que   

"le divin est cet instant où l'ego laisse place au « moi » aimant et les doutes à la foi."

Enfin...  il parait.

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