Et si c'était ça l'espoir?
Me lancer à écrire quelque chose...
Quelques mots
Quelques phrases
Sur ce blog, c’est Volupté, Libertine qui s’expriment
Mais parfois c’est une autre voix qui veut prendre le dessus.
La pensée qui s’affole, assommée sous trop de connaissances en vrac
Tente un percée vers la lumière
Vers l’expression
La pierre malmenée par les éléments qui tente une fluidification
Avec une seule question à la bouche
POURQUOI ?
Pourquoi les choses sont elles ainsi ?
Je refuse la fatalité et veux comprendre.
Pourquoi tant de froideur, pourquoi tant de complexité ?
Pourquoi tant de courses vaines vers des ailleurs inexistants ?
J'accuse la société et l'immobilité des gens.
Peut-être aussi que je refuse la réalité ?
Oui !!
Je veux lutter mais…
me sens impuissante
Je voudrais crier mais…
Les mots ne sortent pas et la crédibilité s’envole
Que faire ?
Que faire pour se battre ? que faire pour en sortir ? que faire pour être heureux ?
QU’EST-CE QU’ETRE HEUREUX ?
Et qui suis-je au fond, tout d’abord, en premier lieu, avant de savoir ce qui serait susceptible de me rendre heureuse?
L’avenir est brouillé comme à travers un écran de larmes intarissables et inexplicables.
Pression, tension, stress, nervosité…
Sont des mots qui reviennent sans cesse comme un mauvais refrain.
MAIS JE REFUSE !!!
Je vivre à nouveau.
Je veux rallumer pour de bon, et non pas éteindre pour de bon, la flamme qui suffoque en moi.
Je veux rire à nouveau, et franchement, sincèrement.
Je veux aimer sans mesure, je veux engloutir tout ce qui m’entoure sans contraintes de quoi que ce soit ou de qui que ce soit.
Je veux être enfin.
Sans règles de personnes, sans autorisation, sans permis de séjour, sans permis de conduire.
Etre, et être libre !
Mais la lumière est si faible, et elle est si loin...
Ca me décourage...
Ca me fatigue à l'avance...
Ca m'use et m'épuise...
Quand j’oublie, j’ai l’impression d’être droguée, de sourire à l’aliénation terminale.
Je culpabilise...
Ah! Fameux sentiment de culpabilité,
mon fidèle compagnon de route cette année!
Quand j’oublie j’ai l’impression de tricher.
Quand j’y crois j’ai l’impression de me mentir.
Ca me fend le coeur,
je souffre, je saigne,
mon espoir s'écoule de mes écorchures
successives...
Quand je perds espoir j’ai l’effrois de me sentir terriblement lucide….
Et pourtant...
Il faut y croire...