Premier jet

"Amour, amour, je t’aime tant"

Partout autour de nous,

Destructeur et créateur de l’espèce humaine

"L’homme aimera le feu qui le consume" ont dit les Dieux

Bravo les mecs, ca n'a pas loupé !

Quel gâchis!!

Toutes ces larmes, tous ces cris, toutes ces solitudes entremêlées!

Je me demande après tout pourquoi chercher cette chaleur ?

Parce que chacun d’entre nous, depuis qu’il a connu le premier rayon de la lumière du jour se sent seul, abandonné ?

A froid, a peur, a besoin d’une main, d’un battement de cœur, d'un souffle près de lui pour se sentir bien, pour se sentir exister?

Quelle déchéance...

Le but de l’existence serait - il  fatalement l'amour ?

Quelle malédiction!

et moi qui voulait vivre libre...

"All you need is love"

Quand il parle d’elle, il a des étoiles dans les yeux, du miel dans la voix...

Quand elle me parle de lui, elle dit être prête à tous les sacrifices, parce que c'est lui...

Quand elle ne répond pas à ses appels, il devient fou tel un lion en cage: « j ai tant besoin d’elle »...

Quand il n’est pas disponible, elle pleure seule dans son lit toute la nuit durant...

Et le jour où tout cela sera fini?

Quand la bulle de rêve aura éclaté? laissant s'évaporer ses vapeurs acidulées?

Quand tous les projets ne seront plus que de vieux souvenirs, tombant au sol comme des feuilles mortes en automne?

Ils pleureront

Tous

Brisés

Morts d'avoir tant cru tant d'espoirs illusoirs

Ce flot d'amour, coupé net, comme une artère vitale bouchée, coupée, définitivement

Alors peu à peu ils s'emplieront de se trop plein d'amour qu'ils ne peuvent plus évacuer

Ils se noieront sous les flots de leur propre besoin d'aimer devenu si constitutif de leurs misérables existences

Les flots de leur propre besoin de donner

Les flots de leur propre besoin de s'abandonner à corps perdu pour s'oublier

Enfin...

Alors pouquoi ?

Si ce n’est pas lui, ce sera moi

Si ce n’est pas elle, ce sera lui

Si ce n’est pas par manque d'amour

Ce sera par distance, par famille, par argent, par trahison, par besoin, par nécessité

Que sais-je encore? les causes sont tellement nombreuses quand il s'agit d'être malheureux...

Il est devenu tellement dur aujourd'hui de s'accorder, de se parler, de se comprendre

A l heure où'on choisit ses amants d'un soir à la carte sur internet

J'ai souvenir d'un amour pur

De doux regards, de voix suaves, d'étreintes fougeuses, d'enfreintes fugaces

J'ai souvenir de rêves sucrés, de nuits de miel, de matins de soleil

Tout ceci n'etait donc qu'un ologramme ephemere

Placé devant mes yeux pour m'oublier

J'ai tout oublié, en effet

et le réveil reste difficile...

Comments

[iona]

Je refuse, je veux croire
Je suis malade, j'y crois encore
Je suis bornée et entetée tout sauf rationnelle passionnée existentielle, je veux y croire encore
Je veux croire que malgres les illusions, les deceptions, les trahisons, les larmes, les cris, les pleurs, les fins, les debuts, les malheurs, les blessures, les oublis, les faiblesses...
Je veux y croire encore...

Je ne veux pas en savoir plus sur le pourquoi du comment je me raccroche a cet espoir dement en permanence... de ce fait je me trompe, je me blesse, et je fais le mal autour de moi.

J'ai au fond de moi l'intime conviction que la Vie veille sur moi, que l'heure n'est pas encore venu, et que LUI saura choisir son heure pour m'apparaitre et que je saurais le reconnaitre, loin de tous les doutes, de tous les flous et les hesitations, les "peut etre que" et les "et si" que je connais aujourd hui

[Eurochild]

C'est la nostalgie de la jeunesse. Le souvenir d'un temps où tout était plus simple, comme un peu de musique dans un champ de blé...

"Parce que chacun d’entre nous, depuis qu’il a connu le premier rayon de la lumière du jour se sent seul, abandonné ?

A froid, a peur, a besoin d’une main, d’un battement de cœur, d'un souffle près de lui pour se sentir bien, pour se sentir exister?

Quelle déchéance..."

On ne blâme pas l'Amour car c'est elle qui nous blâme. Elle seule possède le pouvoir de décider qui aime et qui souffre.

Tu es trop romantique. L'ère du speed dating semble bien fade mais voilà la vérité.
Vivons à l'heure de l'individualisme ou refermons-nous dans nos livres d'Histoire.

Amitiés, Jacques le Fataliste.