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La Corneille
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11 décembre 2007

Nathanaël... trouver les mots pour moi

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A sa porte

J’attends un signe, un geste, je saurais être patiente

Je ne prétends rien sur mon âme, sur mes armes, sur ma résistance à mes drames

Mais je suis là, modestement moi, j’attends, je l’attends

A sa porte

Je cogne

Doucement à cette fenêtre fermée sur lui, je ne peux m’empêcher de croire que si j’attends là, obstinément, à un moment où à un autre, elle s’ouvrira

Et son surmoi…

Peut-être s’interroge-t-il sur moi… je ne sais pas qui est « moi » je sais juste que je suis là

M’ouvrira-t-il les bras ?

Quand je le vois

J'en réclame à sa voix

Je voudrais qu’il me dise ces choses qui ne se disent pas, qui se sentent, ne se savent pas,

Je voudrais qu’il trouve ces mots pour moi.

Pas d’attentes, juste un bras dans le noir…

de comptes à rendre, juste un fol espoir

Je chante

Comme depuis longtemps je n’ai pas chanté

J’écris, soudainement inspirée,

Quelque chose en moi me trouble… peut-être lui ? Peut-être pas, je ne sais pas.

C’est pour ca que je suis là, devant sa porte, pour qu’il trouve les mots pour moi.

« Jamais une erreur les mots ne mentent pas »

Je vis

Mais je transpire, je déchire l’intérieur de moi, quelque chose ne veut pas

Comme un cœur à son rythme.

Je bats, je me bats, pour ne pas rester là… il ne faut pas

Palpitant

Je sens une chaleur qui m’enivre et me jette hors de moi

Faisant vibrer la corde

Sensible… toujours trop

Je ne peux pas, il ne faut pas

Pour qu'elle lui dise que je suis là

A n’attendre que… c’est comme ca

Je joue

Pour me défendre, mais il a déchiré le masque, me voila mise à nue

A son lit

Sans armes, éperdue, perdue, toute nue

Je ...

Comme une perdue je saigne

Sur sa bouche

Les cris étouffés, les larmes maquillées de plaisir alors que mon cœur

Celui qui me rend fou

Lui raconte à l’oreille les rêves de merveilles

Et les passé sans sommeil

A jamais à toi, Nathanaël, être de papier de mes soupirs

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