Nathanaël... trouver les mots pour moi
A sa porte
J’attends un signe, un geste, je saurais être patiente
Je ne prétends rien sur mon âme, sur mes armes, sur ma résistance à mes drames
Mais je suis là, modestement moi, j’attends, je l’attends
A sa porte
Je cogne
Doucement à cette fenêtre fermée sur lui, je ne peux m’empêcher de croire que si j’attends là, obstinément, à un moment où à un autre, elle s’ouvrira
Et son surmoi…
Peut-être s’interroge-t-il sur moi… je ne sais pas qui est « moi » je sais juste que je suis là
M’ouvrira-t-il les bras ?
Quand je le vois
J'en réclame à sa voix
Je voudrais qu’il me dise ces choses qui ne se disent pas, qui se sentent, ne se savent pas,
Je voudrais qu’il trouve ces mots pour moi.
Pas d’attentes, juste un bras dans le noir…
de comptes à rendre, juste un fol espoir
Je chante
Comme depuis longtemps je n’ai pas chanté
J’écris, soudainement inspirée,
Quelque chose en moi me trouble… peut-être lui ? Peut-être pas, je ne sais pas.
C’est pour ca que je suis là, devant sa porte, pour qu’il trouve les mots pour moi.
« Jamais une erreur les mots ne mentent pas »
Je vis
Mais je transpire, je déchire l’intérieur de moi, quelque chose ne veut pas
Comme un cœur à son rythme.
Je bats, je me bats, pour ne pas rester là… il ne faut pas
Palpitant
Je sens une chaleur qui m’enivre et me jette hors de moi
Faisant vibrer la corde
Sensible… toujours trop
Je ne peux pas, il ne faut pas
Pour qu'elle lui dise que je suis là
A n’attendre que… c’est comme ca
Je joue
Pour me défendre, mais il a déchiré le masque, me voila mise à nue
A son lit
Sans armes, éperdue, perdue, toute nue
Je ...
Comme une perdue je saigne
Sur sa bouche
Les cris étouffés, les larmes maquillées de plaisir alors que mon cœur
Celui qui me rend fou
Lui raconte à l’oreille les rêves de merveilles
Et les passé sans sommeil
A jamais à toi, Nathanaël, être de papier de mes soupirs